La rivière et la navigation L’eau au cœur de la communauté

Bercée par la rivière Richelieu d’un côté et le canal de Chambly de l’autre, l’Île Sainte-Thérèse a toujours représenté un milieu de vie exceptionnel pour ses résidents.

Talon et l’île Sainte-Thérèse

Il faut retourner au début du 19e siècle. À l’époque, seuls quelques propriétaires avaient accès à des puits rudimentaires permettant d’obtenir de l’eau propre à la consommation. Pour les tâches ménagères comme le lavage, c’est l’eau du canal qui était utilisée.

Simone Duval, l’une de nos témoins, explique que c’est la venue des nombreux estivans qui a entraîné la construction des premiers puits artésiens sur l’île. Les hommes utilisaient de la dynamite et des perceuses pour y parvenir. Un travail colossal!

L’eau comme loisir
Ceci dit, au-delà de la commodité que représente l’eau courante, vivre sur une île avait plusieurs avantages pour les résidents. L’hiver, le canal se transformait en patinoire géante ou en pont de glace ce qui permettait de raccourcir le trajet jusqu’à l’école située du côté de Talon. L’été, c’était le plaisir de la baignade qui l’emportait. On a déjà compté jusqu’à six plages sur l’île et la plupart portaient des noms liés aux familles de l’endroit, comme les plages Paradis, Caron et Trudeau. Du côté du canal, c’est la batture qui avait la cote auprès des résidents. Pour l’anecdote, c’est à cet endroit que les chevaux s’arrêtaient pour s’abreuver à une époque où les bateaux qui naviguaient sur le canal étaient encore tirés par des chevaux. Un temps étonnamment pas si lointain!

Plongez dans les souvenirs de pêche, de baignade et de navigation en regardant notre courte vidéo.